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Seite:Hochschullehrer1914.djvu/1

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Berlin, den 23. Oktober 1914.


Erklärung der Hochschullehrer des Deutschen Reiches.
Déclaration des professeurs des Universités et des Écoles supérieures de l’Empire allemand.
Wir Lehrer an Deutschlands Universitäten und Hochschulen dienen der Wissenschaft und treiben ein Werk des Friedens. Aber es erfüllt uns mit Entrüstung, daß die Feinde Deutschlands, England an der Spitze, angeblich zu unsern Gunsten einen Gegensatz machen wollen zwischen dem Geiste der deutschen Wissenschaft und dem, was sie den preußischen Militarismus nennen. In dem deutschen Heere ist kein anderer Geist als in dem deutschen Volke, denn beide sind eins, und wir gehören auch dazu. Unser Heer pflegt auch die Wissenschaft und dankt ihr nicht zum wenigsten seine Leistungen. Der Dienst im Heere macht unsere Jugend tüchtig auch für alle Werke des Friedens, auch für die Wissenschaft. Denn er erzieht sie zu selbstentsagender Pflichttreue und verleiht ihr das Selbstbewußtsein und das Ehrgefühl des wahrhaft freien Mannes, der sich willig dem Ganzen unterordnet. Dieser Geist lebt nicht nur in Preußen, sondern ist derselbe in allen Landen des Deutschen Reiches. Er ist der gleiche in Krieg und Frieden. Jetzt steht unser Heer im Kampfe für Deutschlands Freiheit und damit für alle Güter des Friedens und der Gesittung nicht nur in Deutschland. Unser Glaube ist, daß für die ganze Kultur Europas das Heil an dem Siege hängt, den der deutsche „Militarismus“ erkämpfen wird, die Manneszucht, die Treue, der Opfermut des einträchtigen freien deutschen Volkes. En notre qualité de membres de l’enseignement supérieur d’Allemagne nous servons la science, et notre œuvre est une œuvre de paix. Mais ce qui nous remplit d’indignation, c’est de voir que les ennemis de l’Allemagne, l’Angleterre en tête, prétendent, soi-disant en notre faveur, mettre en opposition l’esprit de la science allemande et ce qu’ils appellent le militarisme prussien. L’armée allemande et le peuple allemand, dont nous sommes, nous professeurs, sont animés du même esprit, car ils ne font qu’un. Notre armée, elle aussi, cultive la science et, dans une large mesure, lui est redevable de sa valeur. Le service militaire donne à notre jeunesse les qualités requises pour les œuvres de paix, sans en excepter la science. C’est lui qui enseigne à nos jeunes gens l’abnégation et le devoir, c’est lui qui les pénètre des sentiments de dignité et d’honneur dont s’enorgueillit l’homme vraiment libre qui, de son propre gré, subordonne son individualité à la grande communauté nationale. Cet esprit est vivant non seulement en Prusse, mais dans tous les pays de l’Empire allemand. Il est le même en temps de guerre et en temps de paix. En ce moment, notre armée, tout en combattant pour la liberté de l’Allemagne, combat pour les bienfaits de la paix et de la civilisation du monde entier. Nous croyons fermement que le sort de la culture de l’Europe entière dépend de la victoire que remportera le «militarisme» allemand, qui n’est rien d’autre que l’expression de la discipline, de la fidélité au devoir et de l’esprit de sacrifice du peuple allemand fort de son union et de sa liberté.
Empfohlene Zitierweise:
Dietrich Schäfer: Erklärung der Hochschullehrer des Deutschen Reiches. , Berlin 1914, Seite 1. Digitale Volltext-Ausgabe bei Wikisource, URL: https://de.wikisource.org/w/index.php?title=Seite:Hochschullehrer1914.djvu/1&oldid=- (Version vom 1.8.2018)