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Seite:Isis 1817 26.jpg

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Lorenz Oken (Hrsg.): Isis

La Société répète les deux questions suivantes, pour y répondre

avant le 1 Janvier 1818.

I. C’est une maxime généralement connuë, que la sagesse des peuples se montre dans leurs proverbes, et il paroit également intéressant, tant pour l’Anthropologie que pour la Politique Philosophique, d’examiner l’influence réciproque des proverbes sur la civilisation intellectuelle et morale d’une Nation, et de celli-ci sur ceux là; la Société demande d’après cela:

„Une revue philosophique des proverbes les plus connus, les plus caracteristiques, et les plus nationaux des habitans des Provinces septentrionales de ce Royaume, jointe à une démonstration aussi historique qu’il sera possible, de l’influencc réciproque des proverbes susdits sur la civilisation et le caractère de la Nation, et de l’une et de l’autre sur les proverbes mêmes.

Il s’agit d’appliquer directement la tractation de ce sujet à la Nation Hollandoise.

II. Quelle influence salutaire les événemens importans, qui sont arrivés dans les cinq derniers lustres, ont-ils eu sur la manière de penser, sur la civilisation et sur la moralité des peuples Européens: et que peut-on en attendre encore avec le plus de vraisemblance pour leur bonheur dans l’avenir?

SCIENCES LITTERAIRES ET ANTIQUAIRES.

La question: – „Y-a-t’il quelque raison fondée de contester à la ville de Harlem, que l’art d’imprimer avec des caractères séparés et mobiles n’y soit inventé en effet avant l’année 1440 par LAURENS JANSZ. COSTER.“ – qui a été proposée par la Société depuis plusieurs années pour un tems illimité, a donné lieu, qu’on lui à offert un mémoire très étendu, dans le quel on a prouvé la verité de cette assertion par plusieurs faits nouveaux et demonstratifs. Ce mémoire ayant été envoyé à plusieurs membres de la Société, reconnus d’avoir le plus de connoissance sur ce sujet, et en premier lieu à ceux, qui s’étoient declaré fortement contre cette assertion, leurs avis unanimes étoient tellement favorables pour ce mémoire, que la Société l’a jugé très digne d’être couronné. Les Directeurs de la Société, considerant l’excellence reconnuë de ce mémoire, ont decreté d’ajouter à la medaille ordinaire d’or un prix de 50 ducats d’Hollande.

Puisque l’honneur de l’invention de l’art d’imprimer est attribué par ce memoire d’une manière si convainquante à la Hollande, les Directeurs de la Société ont pris la resolution, que ce mémoire ne seroit pas seulement publié en Hollandois, mais aussi en grande partie en François, afin que les savans étrangers puissent voir, qu’on a eu tort de disputer à la ville de Harlem l’honneur de cette invention. manicula

[52] La Société propose pour cette année les deux questions suivantes, pour y répondre

avant le 1 Janvier 1818.

I. Quelle methode doit-on suivre dans une école ainsi dite Latine pour enseigner bien fondementalement les langues anciennes avec les principes de l’Histoire et de la Mythologie, et principalement pour pénétrer les jeunes gens, par cet enseignement, de l’esprit des Auteurs anciens, les élever à tout ce qui est beau et sublime, et les preparer ainsi à l’étude des arts et des sciences.

II. Le simple est, comme l’on pose, le caractère de ce qui est beau, vrai et bon. Jusqu’à quel point peut-on prouver cette position par les premiers ouvrages des arts et des lettres, par les actions les plus nobles de l’humanité, et par les decouvertes les plus interessantes dans les sciences.

La Société à proposé, dans l’année précédente, la question suivante, pour y répondre

avant le 1 Janvier 1817.

Ayant réçu precédemment une réponse satisfaisante à la question: – „Si la perfection de l’Histoire et le devoir de l’Historien consistent à se borner simplement au recit des faits et des événemens? Ou si il peut se permettre de communiquer tout à la fois ses opinions et les jugemens, tant sur les sources et les causes des événemens et sur les motifs des actions, que sur les leçons de sagesse et de connoisance des hommes, qui peuvent s’en déduire?“ – la Société demande en outre:

„Si la méthode adoptée par la plupart des historiens anciens, et suivie par quelques modernes, d’attribuer à leurs principaux personnages, soit guerriers, soit hommes d’état, des discours ou harangues propres à faire briller l’éloquence de l’écrivain, est digne de louange ou de blame.“

La Société répète les deux questions suivantes pour y répondre

avant le 1 Janvier 1818.

I. Comme le célébre J. C. VALCKENAAR a défendu dans nôtre tems, outre les doutes anciens et frequens, que le savant Juif Aristobulus a fait plusieurs fragmens d’Orpheus, Linus, Homerus, Hesiodus, Euripides et autres, desorte que plusieurs savans, aussi des peres de l’Eglise grecque en ont été les dupes, et comme le même Professeur célébre n’attribue pas le dernier chapitre de la Cyropaedia ni l’Apologie de Socrates à Xenophon, et que la Rhetorica de Dionysius Halicarnassensis est de même soupçonnée, tandisque le Professeur BOECKH à Heidelberg a soupçonné ce qu’on donne sur le nom d’Aeschylus, Sophocles et Euripides, et SCHLEYERMACHER nie même que le dialogus Minos est de Plato; et le Professeur FR. AUG. WOLFF a rejetté quatre oraisons celebres de Ciceron, et autres savans ont douté sur d’autres écrits, la Société demande:

Empfohlene Zitierweise:
Lorenz Oken (Hrsg.): Isis. Brockhaus, Jena 1817, Seite 51–52. Digitale Volltext-Ausgabe bei Wikisource, URL: https://de.wikisource.org/w/index.php?title=Seite:Isis_1817_26.jpg&oldid=- (Version vom 22.6.2018)